La lettre d'actualité européenne d'Alain REGUILLON du mois de février à télécharger sur le lien suivant :
http://www.uef.fr/public/2013/PDF/actu_de_fevrier_2013_I.pdf
dimanche 24 février 2013
samedi 2 février 2013
Conte à dormir debout !
Ça devait arriver un jour !
Sans arrêt depuis des années toujours
besoin de mon aide. Taillable (of course) et corvéable à merci.
Souvent après m'avoir « égaré » dans les lieux les
plus insolites et parfois ...nauséabonds. Et moi, toujours bonne
pâte, toujours prêt à servir, couper, percer, curer les ongles et
tutti quanti.
Mais celle là c'est nouveau. Jamais je
n'aurai pensé qu'il me demanderait de faire à sa place un articulet
pour le journal du Jumelage. Eh bien il l'a fait ! A moi qui
n'ai même pas mon certificat d'études, même primaire : rendez
vous compte.
Enfin c'est mon destin.
Or donc nous avions embarqué toute une
tribu privadoise à bord du TGV 8237 à Valence TGV à destination de
la Grande Bretagne (pas la nôtre, celle de nos ennemis héréditaires
qui sont devenus des amis depuis qu'en 1940 ils ont recueilli de nos
mains défaillantes les morceaux de l'épée que nous avions si mal
utilisée contre d'autres ennemis héréditaires devenus eux aussi
nos mais depuis).
Tout d'abord un somme bien au chaud
dans un sac à dos c'était pas mal. En train comme en bateau le
sommeil c'est le mieux contre le mal des transports.
Je ne fais surface qu'à Lille, juste
avant de passer la douane, ou quelque peu avant. Elle, son épouse,
qui en principe dirige les opérations, me transfère dans une valise
en espérant que cette astuce nous permettrait de franchir la douane
sans encombre, que je serais de ce fait à l'abri d'un préposé trop
curieux.
Hélas, trois fois hélas poor
Yorrik !, un discret mais ferme « Madame s'il vous plaît
voulez-vous ouvrir votre valise ! ». ça va se gâter me
dis-je in petto et ça n'a pas loupé.
« Vous transportez dans votre
valise un objet qui, parce qu'il est dangereux ne peut être
introduit dans notre pays ».
« Mais ce n'est qu'un simple
couteau, ordinaire et pliant de surcroît. »
« Oui vous avez raison mais chez
nous c'est interdit à l'importation. Je vous signale d'ailleurs que
nous en fabriquons nous-même d'excellents mais ce n'est pas le
problème. Je vous précise également qu'il est possible de le
laisser en consigne et de le récupérer à votre retour. »
Ce qui fut fait. Mais ce qui suivit
montra toute l'affection que lui, me portait. Le temps pressait, Big
Ben tournait et la consigne se trouvait à 200 mètres de distance et
il a fallu pour m'y conduire qu'il fasse un effort digne
d'admiration.
Mais je n'ai plus grand chose à vous
dire sinon que ce fût de l'avis unanime un très beau voyage doublé
d'une très belle réception. Quant à moi le fait d'avoir découvert
à cette occasion la profondeur des sentiments qu'il me portait m'a
fait prendre mon mal en patience, donc « Vive la Grande
Bretagne ! Vive le jubilé ! ».
Laguiole
PS : j'oubliais, ils ont été
très touchés par la qualité de la réception de leurs hôtes.
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