vendredi 24 mai 2013

Jumelage Weilburg


A l’Ascension (du 9 au 12 mai) a eu lieu à Weilburg le 55ème échange entre nos deux villes. En effet en 1958 une classe du lycée de Privas s’est rendue à Weilburg pour rencontrer une classe du Gymnasium de cette ville. Nous étions des pionniers puisque nous étions le 17ème jumelage entre une ville allemande et une ville française après la signature du traité de Rome.


Le programme a été le suivant :


Jeudi 9 mai.
Arrivée dans l’après-midi. Accueil au centre civil de Weilburg-Ahausen et répartition dans les familles. Discours de bienvenue du président du Comité de Jumelage de Weilburg Joachim Walther avec une traduction de Werner Richter qui est également un pionnier de ces échanges puisque sa première venue à Privas date de 1959.
Ensuite soirée en famille.

Vendredi 10 mai
Départ en car pour la visite du château de Braunfels. Il date de 1240. Dernière rénovation dans les années 1800. Style baroque il renferme de nombreuses oeuvres d’art y compris des peintures de maitres hollandais. On y trouve également une salle des chevaliers avec de nombreuses armures, des salons riches en mobilier, une galerie d'art et une galerie de tableaux de chasse. Ensuite la vieille ville et les défenses intérieures autour du château, qui gardait les trois villages.Le chemin à travers la Hintertal correspond au chemin du château d'aujourd'hui avec ses maisons à colombages simples et deux portes. Le marché dans sa forme actuelle a été créé après le grand incendie de 1679. Ses maisons à colombages restaurées comprennent entre autres
la Cour Solmser (anciennement boulangerie ville et écuries, aujourd'hui un restaurant), la maison de l'ancien chenil de 1691 (maintenant un hôtel).

Après cette visite pique-nique convivial en commun à Oberbiel.

Pour la digestion visite du musée de la mine Grube Fortuna. Il s’agit d’une mine de fer mentionnée pour la première fois en 1847. En 1900 forage du premier puits à 45m. Pour débuter la visite on descend à 150m sous terre pour atteindre une galerie parcourue en petit train avant d’atteindre les zones de forage. (inexploitées depuis 1981, mais où il reste quelques machines pour les besoins de la visite).


Après le retour à la surface direction Wetzlar et une visite de la ville. La date de fondation de la ville n’a jamais été établie. On suppose une existence vers le 3ème siècle. Le monastère fut fondé au 10ème siècle. Jusqu'en 1250, la plupart des fortifications de la ville, dont les vestiges sont encore visibles aujourd'hui, étaient complets. À l'été 1772, Johann Wolfgang von Goethe était au Reichskammergericht en tant que stagiaire. Son roman “Les Souffrances du jeune Werther” a été inspiré de faits réels que Goethe a vu à Wetzlar. L‘industrialisation de la ville prit naissance au moment où la Lahn devint navigable. Le premier haut fourneau y fut construit par les frères Buderus (marque connue actuellement en chauffage, climatisation). Ensuite des marques connues s’y installèrent (Zeiss, Leica, Philips, Minox, ..)
Retour à Weilburg et diner en famille.




Samedi 11 mai.
Réunion de travail de 10h à 12h pour certains et matinée libre pour les autres.

Repas en famille suivi d’un café avec gâteaux offert par le Comité de Jumelage.

Ensuite visite guidée de la ville assurée par Hans-Peter Schick, maire de Weilburg. La vieille ville, le musée, la cour du château, les jardins et l’orangerie.
Le soir repas en commun au centre civil de Weilburg-Ahausen préparé par les adhérents du Comité de Jumelage.A cette occasion remise de cadeaux de la ville de Privas à la ville de Weilburg et du Comité de Jumelage à celui de Weilburg. En final Werner Richter, traducteur et pionner des échanges entre les deux villes a été fait citoyen d’honneur de la ville de Privas.
Tout au long du repas un duo de musicien a animé musicalement la soirée.

Dimanche 12 mai.
Rendez vous au centre civil de Weilburg-Ahausen pour un au revoir en se donnant rendez-vous
à l’Ascension 2014 à Privas. 



dimanche 24 février 2013

Carnet d'Europe

La lettre d'actualité européenne d'Alain REGUILLON du mois de février à télécharger sur le lien suivant :

http://www.uef.fr/public/2013/PDF/actu_de_fevrier_2013_I.pdf

samedi 2 février 2013

Conte à dormir debout !

Ça devait arriver un jour !


Sans arrêt depuis des années toujours besoin de mon aide. Taillable (of course) et corvéable à merci. Souvent après m'avoir « égaré » dans les lieux les plus insolites et parfois ...nauséabonds. Et moi, toujours bonne pâte, toujours prêt à servir, couper, percer, curer les ongles et tutti quanti.

Mais celle là c'est nouveau. Jamais je n'aurai pensé qu'il me demanderait de faire à sa place un articulet pour le journal du Jumelage. Eh bien il l'a fait ! A moi qui n'ai même pas mon certificat d'études, même primaire : rendez vous compte.

Enfin c'est mon destin.

Or donc nous avions embarqué toute une tribu privadoise à bord du TGV 8237 à Valence TGV à destination de la Grande Bretagne (pas la nôtre, celle de nos ennemis héréditaires qui sont devenus des amis depuis qu'en 1940 ils ont recueilli de nos mains défaillantes les morceaux de l'épée que nous avions si mal utilisée contre d'autres ennemis héréditaires devenus eux aussi nos mais depuis).

Tout d'abord un somme bien au chaud dans un sac à dos c'était pas mal. En train comme en bateau le sommeil c'est le mieux contre le mal des transports.

Je ne fais surface qu'à Lille, juste avant de passer la douane, ou quelque peu avant. Elle, son épouse, qui en principe dirige les opérations, me transfère dans une valise en espérant que cette astuce nous permettrait de franchir la douane sans encombre, que je serais de ce fait à l'abri d'un préposé trop curieux.

Hélas, trois fois hélas poor Yorrik !, un discret mais ferme « Madame s'il vous plaît voulez-vous ouvrir votre valise ! ». ça va se gâter me dis-je in petto et ça n'a pas loupé.

« Vous transportez dans votre valise un objet qui, parce qu'il est dangereux ne peut être introduit dans notre pays ».

« Mais ce n'est qu'un simple couteau, ordinaire et pliant de surcroît. »

« Oui vous avez raison mais chez nous c'est interdit à l'importation. Je vous signale d'ailleurs que nous en fabriquons nous-même d'excellents mais ce n'est pas le problème. Je vous précise également qu'il est possible de le laisser en consigne et de le récupérer à votre retour. »

Ce qui fut fait. Mais ce qui suivit montra toute l'affection que lui, me portait. Le temps pressait, Big Ben tournait et la consigne se trouvait à 200 mètres de distance et il a fallu pour m'y conduire qu'il fasse un effort digne d'admiration.

Mais je n'ai plus grand chose à vous dire sinon que ce fût de l'avis unanime un très beau voyage doublé d'une très belle réception. Quant à moi le fait d'avoir découvert à cette occasion la profondeur des sentiments qu'il me portait m'a fait prendre mon mal en patience, donc « Vive la Grande Bretagne ! Vive le jubilé ! ».



Laguiole



PS : j'oubliais, ils ont été très touchés par la qualité de la réception de leurs hôtes.